67ème Mostra de Venise

La 67e édition de la Mostra de Venise est prévue du 1er au 11 septembre 2010. Le président du jury sera le réalisateur américain Quentin Tarantino.

La Mostra de Venise, qu'est-ce que c'est ?

Wikipedia a écrit:

La Mostra internazionale d'arte cinematografica di Venezia (Festival international d'art cinématographique de Venise) est un festival de cinéma qui se déroule annuellement dans la cité lagunaire, habituellement entre la fin du mois d'août et le début de septembre, dans l'historique Palais du cinéma, sur le lungomare Marconi, au Lido de Venise. C'est le plus ancien festival cinématographique au monde - la première édition s'est tenue en 1932 - et, avec le festival de Cannes créé à l'origine pour le concurrencer, le festival de films le plus connu.

Parvenue en 2006 à sa soixante-troisième édition, la manifestation s'inscrit dans le cadre de l'organisation plus vaste de la Biennale de Venise, festival culturel d'art contemporain dont elle constitue la section cinéma. La première édition de la Mostra s'est déroulée lors de la XVIIIe Biennale. Depuis 2004, les films sont présentés à la Mostra dans le cadre de trois sections : en compétition, dont l'enjeu principal est le Lion d'or de saint Marc, hors compétition et Horizons.

La principale récompense attribuée est le Lion d'or, qui doit son nom au symbole de la cité (le lion de la basilique Saint-Marc). Elle est considérée comme l'une des plus importantes du point de vue de la critique cinématographique, à l'égal de celles accordées dans les deux autres festivals du film européens, la Palme d'or du Festival de Cannes et l'Ours d'or de la Berlinale. Ce sont tous trois des prix convoités pour leur impact international et leur prestige, souvent de tendance opposée aux Oscars du cinéma américains qui se déroulent habituellement au printemps.

Et voilà ce qui m'amène essentiellement à parler de ce festival, héhé.

Allocine a écrit:

Quentin Tarantino, président du jury de la 67e Mostra de Venise, ne sera pas le seul grand réalisateur américain présent cette année sur le Lido : on vient d'apprendre que les sélectionneurs avaient choisi Black Swan de Darren Aronofsky comme film d'ouverture de la manifestation. Natalie Portman, Mila Kunis, Vincent Cassel et Winona Ryder figurent au casting de ce thriller psychologique qui se déroule dans l'univers de la danse. Rappelons qu'Aronofsky avait décroché le Lion d'or il y a deux ans pour The Wrestler. L'ensemble de la Sélection Officielle sera révélé le 29 juillet prochain. Parmi les titres qui reviennent le plus souvent : Potiche de François Ozon, Somewhere de Sofia Coppola, The American de Anton Corbijn, Happy Few d'Antony Cordier ou Miral de Julian Schnabel. On sait de façon certaine que les nouveaux films de Catherine Breillat et Hong Sangsoo seront présentés dans la section Orizzonti.

J'espère que Somewhere sera confirmé

Somewhere ! Purée, c'est plus que de l'attente que j'ai envers ce film ! Vivement la sortie !
Pour ce qui est de la Mostra, en elle-même, je pense que Tarantino en président, c'est une mauvaise idée. M'enfin, attendons & voyons le résultat au coeur même du palmarès !

Cool, j'attends aussi Somewhere depuis un moment, j'espère qu'on aura des échos depuis Venise, si le film est sélectionné.

La Sélection Officielle (compétition) :

Attenberg de Athina Tsangari (Grèce)

Balada triste de trompeta de Álex de la Iglesia (Espagne)

Black Swan de Darren Aronofsky (Etats-Unis) FILM D'OUVERTURE

Di renjie zhi tongtian diguo de Tsui Hark (Chine)

Drei de Tom Tykwer (Allemagne)

Happy Few de Antony Cordier (France)

Thirteen Assassins de Takashi Miike (Japon)

Miral de Julian Schnabel (France - Israël - Grande-Bretagne)

La Passione de Carlo Mazzacurati (Italie)

Meek's Cutoff de Kelly Reichardt (Etats-Unis)

Noi Credevamo de Mario Martone (italie)

Norwegian wood de Tran Anh Hung (Japon)

Ovsyanki de Alexei Fedorchenko (Russie)

La Pecora nera esordio de Ascanio Celestini (Italie)

Post mortem de Pablo Lorrain (Espagne)

Potiche de François Ozon (France)

Promises written in water de Vincent Gallo (Etats-Unis)

Road To Nowhere de Monte Hellman (Etats-Unis)

Somewhere de Sofia Coppola (Etats-Unis)

La Solitudine Dei Numeri Primi de Saverio Costanzo (Italie)

Vénus noire de Abdellatif Kechiche (France)

Ca commence aujourd'hui, avec Black Swan notamment !

Owi owi Black Swan !
Impatiente d'en savoir davantage et de pouvoir lire quelques avis !

Et Machete sera présenté demain (hors compétition).

Oui, je frémis d'impatience (tu sais à quelle heure il est projeté ?).
Le film de Vincent Gallo à l'air aussi intéressant.

Citation :

7:00 p.m. SALA GRANDE
OPENING CEREMONY – BY INVITATION

FOLLOWED BY
VENEZIA 67 – OPENING FILM
BLACK SWAN by Darren Aronofsky (USA, 103', language: English s/t Italian) cast: Natalie Portman, Mila Kunis, Vincent Cassel, Barbara Hershey, Winona Ryder

Citation :

BY INVITATION

Tiens, mais où ai-je mis mon carton ? (DMC proof)
Ce joli casting de malade mine de rien.

EDIT : Machete sera projeté à minuit (donc demain effectivement ).

Citation :

The 67th Venice Film Festival kicks off tonight at 7:00 p.m. in the Palazzo del Cinema featuring the Opening ceremony, hosted by the Italian actress Isabella Ragonese; this will be followed by Black Swan by Darren Aronofsky, screening in competition. Also screening Legend of the Fist by Andrew Lau (10 p.m. Sala Grande) and Machete by Robert Rodriguez and Ethan Maniquis (midnight, Sala Grande).
Check out all screenings on September 1.

Source : http://www.labiennale.org/en/cinema

Premiers échos pour Black Swan :

Citation :

A retenir :
L'exceptionnelle prestation de Natalie Portman. Applaudie longuement lors de la conférence de presse, l'actrice américaine pourra très certainement prétendre à un Prix d'interprétation. Quant au film, visuellement proche de The Wrestler, il reprend la construction de Requiem for a Dream. Un mélange qui devrait ravir les fans d'Aronofsky.
Signalons enfin que si les avis sont majoritairement favorables, quelques voix ont déploré le manque de légèreté du film.

Source : Allocine

Manque de légèreté ... hum hum, un peu vague tout ça.

Pour Black Swan :

Citation :

Rehaussé d'une rasade de Bergman et d'un zest de Hitchcock copieusement arrosés par la partition envoûtante de Tchaïkovski, Black Swan est un cocktail corsé où la hantise du double et la prolifération parabolique (l'art comme destruction et libération, la quête sacrificielle de la perfection, l'abyme de la sexualité féminine...) nous sont servies comme autant de morceaux de bravoure.

Un rien pompier, à mi-chemin des premiers théorèmes baroques (Pi, 1998) et du virage grand public de cet étonnant cinéaste (The Wrestler, Lion d'or à Venise en 2008), le film n'en fait pas moins une parfaite ouverture. Il annonce aussi l'un des points forts de cette compétition qui comportera cinq autres films américains, signés, pardonnez du peu, Sofia Coppola, Kelly Reichardt, Julian Schnabel, Monte Hellman, Vincent Gallo.

Citation :

Diffusé pour la toute première fois hier en ouverture du Festival de Venise, Black Swan, le prochain film de Darren Aronofsky (Requiem for a Dream, The Wrestler) vient de recueillir les premières impressions de vos amis les journalistes. Rassemblés par WorstPreviews, voici les avis à chaud de ce film d'ores et déjà attendu par toute la planète cinéphilique.

Selon THR, la mécanique White Swan/Black Swan fonctionne plutôt bien, mais le côté horrifique tend vers le ridicule et dessert le reste.

Variety pense que c'est une étude sexy et cruelle de l'ambition dévastatrice d'une jeune danseuse. En ce sens, c'est un bon complément à The Wrestler (Darren Aronofsky a d'ailleurs récemment révélé qu'à la base, les deux films n'étaient qu'un).

Pour Telegraph, Black Swan est puissant, intriguant, captivant et enivrant si l'on accepte de se laisser porter. Screen Daily est plutôt d'accord avec ça, indiquant que c'était sans doute l'une des réalisations les plus excitantes du moment, qui devrait couper le souffle des spectateurs. Ces propos sont corroborés par ObssessedWithFilm, lequel le voit carrément comme le film de l'année.

Quant à IndieWire, il explique que Black Swan nous invite dans le monde de la danse où une lutte pour la vie et contre la mort s'opère d'une manière élégante, à la limite du fashion grandguignolesque.

A la vue de ces critiques, on ne peut qu'être enthousiaste à l'idée de voir ce Black Swan et de confirmer le génie de Darren Aronofsky. Il sortira le 2 mars prochain.

Pour Machete :

Citation :

Que retenir ?
Le fun ! Machete ne décevra pas les fans de la première bande-annonce, et ce, dès la scène d'ouverture ! Lors de sa présentation en séance de minuit, le film a déchaîné les spectateurs : chaque coup de machette, chaque phrase choc étant acclamée par le public vénitien. Un public également séduit par l'indéniable charisme des différents personnages.
Ce premier film de "Mex-ploitation", selon la formule de Rodriguez, pourrait donc être le début d'une longue série…

Et en prime quelques photos :











(On dirait qu'il a pris un léger coup de vieux Tarantino )

Merci pour les infos ! (il a surtout l'air se s'être fait botoxer )

Pour Somewhere :

Citation :

Somewhere de Sofia Coppola vu par Elisabeth Lequeret

Johnny Mario est un acteur, même mieux qu’un acteur, une star. Il vit au Château Marmont, un hôtel légendaire de Los Angeles. Dans cet oasis de luxe et de paix, il accumule les conquêtes, toutes sont blondes, bronzées, court vêtues et plus que consentantes. Mais rien ne semble pouvoir faire sortir Johnny de sa torpeur dépressive.

Dans le film de Sofia Coppola on boit, on fume, on s’ennuie beaucoup. La cinéaste capte la vie de ces privilégiés - du monde du cinéma, avec beaucoup d’ironie et d’autant plus d’acuité qu’elle est elle-même une enfant du sérail, la fille de Francis Ford Coppola.

Somewhere pourrait être le portrait existentiel d’un jeune homme trop gâté par l’existence, mais le film, à mi chemin, prend une tournure inattendue lorsque débarque dans les pattes de Johnny - Cloé, sa fille de 11 ans, qu’il ne connaît quasiment pas.

Somewhere devient alors un road-movie comique, parfois émouvant, très tendre en tout cas, et c’est surement à cette tendresse que les festivaliers ont applaudi à tout rompre, à la fin de la projection.

Citation :

Que retenir ?

On a encore pu le vérifier en conférence de presse : Sofia Coppola n'est pas très loquace. C'est souvent comme ça avec les gens qui ont un sens de l'observation aussi développé. Et il faut dire que Somewhere regorge de saynètes ironiques et savoureuses sur ce microcosme du cinéma dans lequel elle a grandi et qu'elle connait si bien. Mais l'essentiel n'est pas là, heureusement : comme Marie-Antoinette, le héros de ce nouveau film (Stephen Dorff, parfait dans le genre détaché attachant) vit dans une prison dorée. Tout se qui se passe autour de lui l'indiffère : meme ces danseuses de lapdance qui viennent executer leur numéro dans sa chambre, il les scruterait presque avec le regard vaguement tendre d' une vieille dame devant son Questions pour un champion quotidien. Totalement déconnecté de la réalité et de lui-même ("Je ne suis personne", lance-t-il même dans un acces de désespoir), il sera, au contact de sa fille (Fanning, futée sans être tête à claques), confronté à des sensations toutes simples, comme embarrassé par des sentiments dont il ne se croyait plus capable. Quel est le secret de Sofia Coppola; pour nous émouvoir en filmant des êtres anesthésiés ?

And ze ouineurize :

Somewhere de Sofia Coppola ! Voir ici.

Vivement sa sortie cinéma.

Héhé ! J'espère qu'elle se rattrapera de Marie-Antoinette !!