I am Dina

Jag är Dina





En Norvège, au milieu du XIXe siècle, la petite Dina vit heureuse avec son père pasteur et sa mère blanchisseuse. Mais un jour, elle cause un terrible accident qui coûte la vie à sa mère. Tenant sa fillette responsable de ce malheur, son père ne veut plus s'en occuper. Si bien que Dina grandit dans un état presque sauvage, développant un caractère emporté et revêche. À l'âge adulte, Dina consent à épouser le négociant quinquagénaire Jacob, qui espère la dompter. Mais la jeune femme ne s'en laisse pas imposer, en venant même à initier son mari aux plaisirs sensuels. Après avoir provoqué la mort de ce dernier, Dina se fait faire un enfant par son ami d'enfance, le valet d'écurie Tomas, puis s'éprend de l'anarchiste russe Léo Zhukosky, au grand dam de Niels, le fils corrompu de Jacob.



PAYS : Danemark - Allemagne
RÉALISATEUR : Ole Bornedal
SCÉNARIO : Ole Bornedal, Jonas Cornell, Herbjørg Wassmo
ACTEURS : Maria Bonnevie, Gérard Depardieu, Mads Mikkelsen, Hans Matheson, Christopher Eccleston
DURÉE : 2 h 5 min
GENRE : Drame
DATE DE SORTIE : vendredi 22 novembre 2002
TITRE FRANÇAIS : Je suis Dina




Désolé pour la qualité merdique, mais c'est tout ce que j'ai trouvé -_-'

Spoiler:

Alors, alors, ce film est purement extatique pour moi. C'est un drame psychologique ( c'est un avis subjectif ). Parlant de la "reconstruction" ( du moins l'essai) d'un être renié, traumatisé et blessé qui essaie de vivre au mieux, mais ne fait que reproduire son mal-être sur les autres.
Dina est un esprit, sauvage, libre, singulier et à part. On l'aime, on la plaint, on la déteste, on ne la comprend qu'a moitié, on est fasciné, ensorcelé, mordu. Maria Bonnevie est assez méconnue du grand public et c'est foutrement dommage, car elle nous livre à l'écran une interprétation qui frisse la folie de l'être, de sa complexité profonde et de tous ses noirs recoins, recherchant une part de lumière et des réponses à ses questions. J'aime les personnages, passioné et vrai et j'ai été servi. Ce film est, pour moi, l'un des plus beaux que j'ai jamais vu. Un de mes films préféré que je range dans mon Top 7. . Je ne saurai dire si l'intensité de Dina vient du fait que le film est étranger ou non, mais je le radote, je suis conquis, bordel! Il demeure aussi, bien qu'il soit au second plan, Mads Mikkelsen en personnage névrosé, compléxé et desespéré sur les bords. Un personnage a la psychologie simple au premier abord, mais singularisé par l'interprête ( Maaaaaaaaaaaaaaaaaads ^^ ). Bref, pour ce qui est de mon adoration de la psychologie des personnage, vous comprendrez que le film est beaucoup basé sur les émotions, les sentiments et les ressentis ( une Dina folle, mais sensée qui voit le monde tel qu'il est ). Ce Maelstrom de traumas est aussi très présent dans les plans sur les paysages des fjords norvégiens, mornes, mystérieux, éblouissants, grandiose, un monde glacé ou le soleil perce à de rares moments de paix ou l'esprit semble se reposer de temps à autres. Les cadrages aussi parlent beaucoup ( rien n'est laissé au hasard dans les films de toute manière ; ) ) Il est souvent question de plan Italiens avec un paysage a perte de vue en arrière plan, qui donne une forte impression de solitude, de désert froid et vide. La Musique nous berce aussi et retranscrit, voir, intensifie des sensations embryonnaires dans l'image, ou donnant le prélude d'une scène intense et dure.
Bref, vous l'aurez compris. Je suis amoureux de ce film, je pourrais le voir et le revoir encore. Il m'a marqué à vie.